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FAITS-DIVERS

La folle cavale du flic féminicide

Quand on trouve la compagne d’un policier étranglée, toutes les hypothèses sont sur la table : crime crapuleux, vengeance… Mais on n’imagine pas que le représentant de la loi puisse être le meurtrier. Et pourtant…

Le vendredi 28 janvier 2022, le corps d’Amanda Glain est retrouvé sans vie dans la salle de bains de son appartement du XIXe arrondissement, rue d’Angers à Paris. Cette jeune femme de 28 ans est la compagne d’un policier, Arnaud Bonnefoy. L’autopsie pratiquée par l’institut médico-légal établit rapidement les causes de la mort : la jeune femme a été tuée par strangulation même si son corps ne porte aucune plaie ni traumatisme.

UNE ABSENCE SUSPECTE

Ce sont ces policiers du Blanc-Mesnil, inquiets de ne pas voir Arnaud prendre son service vendredi 28 janvier qui ont prévenu leurs homologues du XIXe arrondissement. Leur collègue a simplement envoyé un SMS à son supérieur, avant de couper son portable. Et depuis, aucune nouvelle… Quelques agents se rendent sur place, par acquit de conscience, mais personne ne répond à leurs coups de sonnette. Grâce à la gardienne de l’immeuble, qui possède un double des clés, ils pénètrent dans l’appartement, où ils font leur macabre découverte. Mais, sur place, aucune trace d’Arnaud Bonnefoy. L’homme a semble-t-il pris la fuite à bord de son véhicule, en emportant son arme de service. Le parquet de Paris ouvre alors une enquête pour « homicide involontaire sur concubin » confiée aux fonctionnaires du 2ème district de police judiciaire.

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