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Urban Arts Magazine #23

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URBAN ARTS N°23

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DOSSIER

2023, l’année de tous les défis pour les festivals d’Art Urbain

CÔTÉ PRO

Urban Signature, une griffe sur-mesure

RENCONTRE

Onemizer joue à cache-cache entre ombre et lumière

INTERVIEWS

– Sven ouvre le champ des possibles

– Marchal Mithouard… entre les lignes

– À fond la caisse avec Bicicleta Sem Freio !

– Saype, infatigable arpenteur de la planète

PROJET

Money for Nothing… l’histoire continue de s’écrire

GALERIE

L’esprit de famille rayonne chez Bobino-Langlais

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Catégorie :

Description

La voie du partage et de l’échange

Depuis bientôt quatre ans, nous militons pour que l’Art Urbain soit reconnu comme une composante majeure de l’Art contemporain. Un combat avec quelques avancées – l’ouverture d’esprit de quelques directeurs de musée (les Beaux-Arts de Calais et de Lyon, la Condition Publique à Roubaix, le Palais de Tokyo…) et des responsables de certaines collectivités locales, l’intérêt croissant des collectionneurs, l’exposition Capital(e)s à la Mairie de Paris – et beaucoup de désillusions, à commencer par l’absence de reconnaissance des pouvoirs publics, qui semblent avoir toujours autant de mal à prendre la mesure d’un mouvement exceptionnel par sa durée et son intensité.

Cet ostracisme trouve sans doute son origine dans ce qui fait la spécificité et la force de cette forme d’expression née dans la rue. Si l’aspect contestataire et vandale est souvent mis en avant, il ne faut pas oublier que les pionniers, que ce soit à New York, Londres ou Paris, ont d’abord voulu rendre l’art accessible à un public qui, souvent, pensait que la « culture » n’était pas pour lui, et pour qui ce premier contact, avec des références qui lui étaient familières, a souvent ouvert l’accès aux galeries et musées… et même parfois à une vocation de collectionneurs.

Cette démarche tournée vers les autres, tous les autres, est toujours dans l’ADN de l’Art Urbain. La multiplicité des festivals, dans des métropoles régionales comme Grenoble (Street Art Fest), Strasbourg (Colors Festival) ou Lyon (Peintures Fraîches), et jusqu’à Nogent-le-Rotrou (RUR Graffiti), ou l’ambitieux projet philanthropique « Money for Nothing » en sont les meilleures preuves. Sans oublier l’état d’esprit de ces artistes, toujours partant pour une collaboration, une jam session, une performance ou, simplement, une discussion à bâtons rompus avec les amateurs. Une énergie positive qu’il ne faudrait surtout pas perdre, même lorsque les portes des institutions ne leur seront plus fermées.

Frédéric BENOIT

Directeur de la Rédaction

fb@artsmagazine.fr

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