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COLLECTOR ELVIS PRESLEY

Version Numérique uniquement !

3,00

Novembre 2019 Janvier 2020. Version numérique

Hors-Série Collector

96 pages

  • Version Numérique uniquement

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Description

Elvis Presley, le King !

Sur cette première «chaîne hifi» que l’on m’avait offerte pour mes 16 ans, je passais et repassais «Return to sender», je n’en comprenais pas un mot, mais ça me mettait de bonne humeur. C’était à cette époque la plus entraînante pour moi. Et vous savez quoi ? Je viens de la réécouter et l’effet demeure intact… Comme quoi : le temps passé et les émotions restent.

«Hound dog», «Don’t be cruel», «Jailhouse rock», «Tutti frutti», «Blue suede shoes», «That’s all right (Mama)»… L’essentiel de la légende d’Elvis se forge entre 1955 et 1958.

Le «King of rock’n’roll» sème un vent de panique sur l’Amérique tranquille des années 50, celle des familles bien rangées qui habitent dans de petites maisons alignées les unes aux autres, comme va si bien les dépeindre plus tard Steven Spielberg.

La jeunesse, elle, a trouvé son porte-parole. Elvis semble avoir tout pour lui. Beau gosse, séducteur, charmeur, plein d’humour. Avec un jeu de jambes que seuls les noirs des ghettos s’autorisaient jusqu’alors.

En l’espace de deux ou trois ans, Elvis conquiert le monde et devient, presque malgré lui, le héraut du rock’n’roll.

Et puis l’armée le happe. Un fort trouble Colonel Parker a pris en main la carrière du bellâtre et il lui suggère d’accomplir son service militaire pour mieux asseoir sa réputation de «good boy». Tandis qu’il fait ses classes en Allemagne, le rocker s’efface.

À son retour, l’Amérique va découvrir un crooner, un acteur en chemise hawaïenne, un garçon qui va rapidement être dépassé par les événements des années 60. Forcé par le Colonel Parker à interpréter des rôles de benêt, des chansons qu’il abhorre…

En dépit d’un passage à vide qui va se prolonger sur presque toute une décennie, la légende perdure. Dès son come-back télévisé en 1968, le rocker en blouson de cuir vient rappeler au monde qu’il est le King. Point final.

Colonel Parker oblige, Presley achèvera pourtant sa carrière en showman de Las Vegas, parfois rock’n’roll, souvent sirupeux. Qu’importe s’il fait de la variété, la légende va perdurer.

Ce que Presley a produit durant les années 50 va suffire à créer un mythe qui jamais ne semble appelé à s’éteindre.

It’s one for the money, two for the show

Alexandra Fournier

Rédactrice en chef