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Urban Arts Magazine #24

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URBAN ARTS N°24

Les festivals à ne pas manquer cet été

– PLEIN CHAMP au Mans : The place to be !

– 10ème ART, un festival ambitieux atypique.

– SHAKE ART va agiter le territoire briochin.

– C.A.P.S FESTIVAL : place à la fantaisie urbaine.

– LES BILLES S’AGITENT à Canohès.

Dans votre agenda de l’été

– Caps Attack #4 met le feu à Cergy.

– Permis de démolir pour l’Espace Philia

– URBX fête les cultures urbaines.

– JonOne à La Piscine

– Qui achète quoi : les pépites de Wallworks

– DeFuMo does Berlin : Delta, Futura et

Mode 2, trois légendes en live

– Seth se la joue au Musée en Herbe

Rencontres

– EPSYLON POINT, peintre pour l’amour de l’art.

– TORE : le lettrage dans la peau !

Interviews

– Les icônes de HUSH subliment la figure féminine.

– PEZ ou la virtuose narration du trait.

Dossier

Le Street Art « vandale » peut-il mourir ?

Le terme en lui-même fait polémique. Mais, derrière le point de vocabulaire, la question mérite d’être posée. Face à l’attitude parfois ambiguë des autorités, les pratiques artistiques non autorisées dans l’espace public sont-elles en danger ?

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Description

Pour un Street Art vivant… et libre

Certains semblent s’interroger sur la vitalité de l’Art Urbain. Alors que les festivals et les projets se multiplient, que le public ne s’y est jamais autant intéressé, et que les collectivités et les institutions lui ouvrent – enfin et encore trop modestement – leur portes, la question peut sembler peu pertinente. Mais n’est-ce pas justement ce succès populaire qui est aujourd’hui reproché à un mouvement artistique né en dehors des sentiers balisés de l’orthodoxie culturelle ?

Non seulement cette pratique, qui s’exprime dans « la rue », allant à la rencontre du plus grand nombre plutôt que de cultiver l’entre-soi, se développe, explorant sans cesse de nouveaux champs de création, mais elle ne perd rien de son identité… du moins, elle essaie. Les pratiques qualifiées de « vandales », ce qualificatif péjoratif – que certains acceptent et même revendiquent et que d’autres rejettent –, qui désigne les interventions non autorisées dans l’espace public, sont, encore et toujours, considérées comme répréhensibles.

Des artistes, dont certains, reconnus, sont invités par des des villes ou des musées, sont interpellés, arrêtés, parfois condamnés pour avoir exercer leur art sans autorisation, mais avec discernement, avec la volonté de ne pas dégrader mais d’embellir. Certes, nul n’est censé ignorer la loi et celle-ci réprouve naturellement « le fait de porter atteinte volontairement aux biens privés ou publics sans motif légitime ». Mais créer une œuvre peut-il être véritablement assimilé à « détruire, dégrader ou détériorer » ? La question mérite sans aucun doute d’être posée… et que les artistes eux-mêmes y apportent des réponses. Comme le disaient Einstein, « La liberté consiste à se discipliner au lieu de se laisser discipliner ». Il est fort possible que vous n’ayez jamais entendu parler d’Arsène Bessette. Mais c’est à ce journaliste et écrivain québecois que revient la meilleure conclusion – qui devrait être une évidence – sur ce sujet : « L’art doit être libre. Où il n’y a pas de liberté, il n’y a pas d’art ».

Frédéric BENOIT

Directeur de la Rédaction

fb@artsmagazine.fr

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